LE FILM


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Plot for Peace est un documentaire sur la fin du système de l’apartheid. A travers les témoignages des principaux acteurs et grâce à des images d’archives inédites, ce thriller historico-politique raconte l’histoire de Jean-Yves Ollivier, alias “Monsieur Jacques”. Son action en coulisses a été décisive pour faire libérer Nelson Mandela et précipiter la fin de la discrimination raciale en Afrique du Sud.

Au milieu des années 1980, les banlieues sud-africaines sont à feu et à sang, cependant que l’un des conflits de substitution parmi les plus meurtriers de la Guerre froide dévaste l’Angola. “L’assaut final” semble à l’ordre du jour. C’est alors qu’un négociant français en matières premières conçoit et organise, grâce à ses contacts avec toutes les parties en conflit dans la région, un vaste échange multinational de prisonniers de guerre. Avec un seul but : ramener la paix.

Un an plus tard, en décembre 1988, les forces sud-africaines, d’un côté, et, de l’autre, quelques 50 000 soldats cubains commencent leur retrait d’Angola. Avec des méthodes dignes d’un roman de John Le Carré, l’Afrique du Sud et les États de la “ligne de front” sortent de la Guerre froide bien avant que le mur de Berlin ne s’effondre. Quatorze mois après l’accord de paix régional, Nelson Mandela quitte sa cellule en homme libre, avant de devenir le premier président de l’Afrique du Sud issu du suffrage universel.

Dans des interviews exclusives, des chefs d’État – comme les anciens présidents de l’Afrique du Sud et du Mozambique, Thabo Mbeki et Joachim Chissano, ou encore l’actuel président du Congo-Brazzaville, Denis Sassou Nguesso – ainsi que de nombreux autres protagonistes, tels que l’inamovible ministre des Affaires étrangère du pays de l’apartheid, “Pik” Botha, ou l’icône de la résistance anti-apartheid, Winnie Mandela, le “Monsieur Afrique” de Fidel Castro, Jorge Risquet, ou le ministre délégué à l’Afrique de Ronald Reagan, Chester Crocker, le père de “l’engagement constructif”, apportent leurs témoignages pour la première fois. Leurs récits de première main, en tant qu’acteurs de ce “complot pour la paix”, dévoile dans le détail et de façon vivante les tractations secrètes entre les ultimes gardiens de l’apartheid et les dirigeants, souvent marxistes, des pays voisins de l’Afrique du Sud.

Jean-Yves Ollivier, alias “Monsieur Jacques”, est au coeur d’une action haletante, menée à terme dans le secret le plus absolu et en dépit de cas de conscience inextricables. Il  est le seul homme à avoir été distingué à la fois par le président de l’Afrique du Sud de l’apartheid, P.W. Botha, et par Nelson Mandela.

EN 1981, EN ARRIVANT EN AFRIQUE DU SUD, ON AVAIT LE SENTIMENT DE DÉBARQUER SUR UNE AUTRE PLANÈTE. JE ME SUIS DEMANDÉ COMMENT LES BLANCS POUVAIENT NE PAS SE RENDRE COMPTE QU’À MOINS D’ACCEPTER LE PARTAGE DU PAYS, À MOINS DE CHANGER ET DE TENDRE LA MAIN AUX NOIRS, ILS ALLAIENT ÊTRE JETÉS À LA MER.

Jean-Yves Ollivier